atuas

Atua filaires - atua de l'espace IP. Les adresses IP à l'origine d'erreurs 404 sur le site web de l'auteur lors des 365 jours précédant la génération de l'image, sont converties en formes directement dérivées des «Atuas» de Pol Guezennec. La taille d'un atua est fonction du nombre d'erreurs provoquées par l'IP correspondante lors de la période considérée. Ils sont inscrits dans une photographie d'un reflet de lumière sur un mur du musée de la préhistoire à Carnac. matrice

"La deuxième méthode de présenter le Dieu chrétien aux peuples de l'Océanie consiste en l'emploi d'un terme indigène qui aurait fait partie de la religion antérieure. Un tel terme n'aurait pas d'abord porté un sens chrétien, mais les missionnaires croyaient pouvoir le 'baptiser' en lui prêtant une signification chrétienne qui remplacerait l'ancienne signification païenne. Ceci est arrivé en maintes parties du monde, peut-être, même dans la majorité. En Océanie le terme indigène le plus répandu est Atua. Ce mot est polynésien, bien qu'il ait été répandu aussi en Mélanésie depuis longtemps. En Polynésie il possédait d'abord diverses significations, de sorte qu'il ne paraît pas toujours convenir à l'idée chrétienne. En premier lieu, il y a des atua innombrables, tandis que le Dieu chrétien est un seul, quand même il serait Trinité en Unité — et il faudra faire face à cette difficulté plus tard. Mais au fond un atua n'est qu'un esprit, et n'est pas même nécessairement masculin, ni bon, ni fort puissant — ce qui n'est certes pas la matière première pour le travail de la Mission. Le terme atua s'applique aux dieux qui possèdent des noms, aussi bien qu'aux esprits ancestraux et aux âmes des chefs morts. En Samoa on pourrait parler de Yatua de la guerre, du tonnerre, etc. Ce terme atua a été employé partout en Polynésie par toutes les missions depuis les premiers efforts de la Société Missionnaire de Londres jusqu'à l'époque actuelle."

Capell A.. La traduction des termes théologiques dans les langues de l'Océanie. In: Journal de la Société des océanistes. Tome 25, 1969. pp. 43-70. doi : 10.3406/jso.1969.2250 url : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jso_0300-953x_1969_num_25_25_2250 Accessed on 18 septembre 2013